Le monde des marketplaces, ou « places de marché », évolue à toute vitesse. Quoi de plus logique ? Après tout, ces plateformes, qui permettent d’acheter et de vendre des objets ou des services en ligne, sont à même de s’adapter à n’importe quel type de projet. Covoiturage, jardinage, vêtements d’occasion, disques, matériel hi-fi, services entre particuliers : ce sont donc avant tout leurs usagers qui en dictent les règles… Sans oublier les consommateurs, sans lesquels rien ne serait possible.
Dernière tendance en date, les marketplaces dites « écoresponsables » ont de plus en plus d’adeptes. Bonne nouvelle, non ? À une époque où le réchauffement climatique n’est plus une menace lointaine, mais une réalité à laquelle les gouvernements et les entreprises peinent à s’adapter, il est rassurant de voir que de plus en plus de créateurs, de consommateurs et de fournisseurs de services tentent de consommer autrement.
Vous aussi, vous désirez lancer une marketplace écoresponsable ? À moins que vous ne souhaitiez juste en savoir plus ?
Dans un cas comme dans l’autre, cet article a été pensé pour vous : il pose les bases de ce qu’il faut savoir quand on s’intéresse à la fois aux places de marché et à l’écologie. Nous allons y voir que les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux enjeux environnementaux, et que le marché de la marketplace écoresponsable est en plein développement. Puis nous vous y donnerons quelques exemples de marketplaces écoresponsables à la française.
Des consommateurs plus sensibles aux enjeux environnementaux
Selon un sondage réalisé en Angleterre par l’entreprise SmartestEnergy, 4 consommateurs sur 5 préfèrent opter pour un produit ou un service écoresposable… Du moins, s’ils en ont le choix. Car, si c’est souvent le cas pour ceux qui consomment en ligne, cela peut se révéler difficile pour ceux qui privilégient les commerces physiques.
Dans ce même sondage, on apprend que 87 % des consommateurs anglais souhaitent que les marques agissent dès maintenant pour un futur plus écologique. Gageons que ce n’est pas là une simple mode, mais bien une tendance de fond, destinée à s’installer de façon durable.
Et en France ? L’Agence de la transition écologique (Ademe) est formelle : avec la santé publique et l’emploi, l’environnement fait partie des trois préoccupations principales des Français. Même son de cloche chez un autre organisme, Elabe ; selon une étude menée par ce cabinet d’études et de conseil, 3 Français sur 4 sont convaincus qu’adopter un mode de vie plus sobre est une nécessité pour faire face au dérèglement climatique.
Les marques l’ont bien compris. Celles qui n’ont pas effectué leur transition écoresponsable planchent actuellement pour un modèle de transition ou pour un autre. Comment adopter une chaîne d’approvisionnement qui respecte l’environnement ? Comment vendre des produits plus éthiques, plus durables ? Les défis sont si nombreux que certaines entreprises en viennent à regretter de ne pas avoir adopté le modèle marketplace.
La markeplace écoresponsable, un marché en plein développement
Vous l’avez compris : la consommation écoresponsable est en plein boum. Face à ce constat réjouissant, le monde du commerce en ligne s’adapte plus vite que celui du commerce physique. La place de marché en ligne leur permet de tester des modèles, d’en découvrir les qualités et les défauts, et, in fine de prendre une longueur d’avance.
Des exemples ? Certaines plateformes e-commerce n’hésitent plus à indiquer les sources de leurs matériaux, ou à privilégier des circuits courts ; d’autres marketplaces s’orientent vers la vente de produits de seconde main, qu’ils soient remis à neuf ou non.
Une fois de plus, c’est une tendance que l’on retrouve aussi bien dans le domaine du commerce traditionnel que dans celui de l’e-commerce. On l’a vu en 2021, lorsque les prestigieuses Galeries Lafayette, à Paris, ont inauguré un étage dédié à la mode d’occasion. Pas étonnant quand on sait que, selon certaines études, le chiffre d’affaires dégagé par le marché du vêtement d’occasion pourrait dépasser celui du vêtement neuf dès 2028.
Retour sur le net : qui n’a pas entendu parler du succès de Vinted ? Cette place de marché, dont le créneau est l’achat/vente de vêtements d’occasion, revendique aujourd’hui plus de 45 millions d’utilisateurs, dont 37 millions en Europe et 16 millions en France. La dernière fois que cette entreprise a communiqué sur son chiffre d’affaires, en 2019, il s’élevait à 1,3 milliards d’euros.
Quelques exemples de marketplaces écoresponsables
Mais les marketplaces comme Vinted ou Back Market, spécialistes des produits d’occasion, ne sont pas les seules places de marchés écoresponsables : cette tendance touche aussi le domaine des marketplaces de services.
Prenons trois exemples français. Readymader, vous connaissez ? Cette marketplace écoresponsable œuvre dans l’un des domaines parmi les plus polluants : le bâtiment. Ici, différentes catégories de matériaux sont recensées. Le « plus », c’est qu’ils sont accompagnés de fiches explicatives destinées à réduire leur empreinte carbone.
Deuxième exemple de marketplace écoresponsable à la française, Izidore est destinée aux personnes qui souhaitent se débarrasser de leur mobilier, sans pour autant le jeter. La marketplace les met en relation avec d’autres consommateurs, qui cherchent, pour leur part, des meubles à petit prix.
Troisième et dernier exemple, bien plus établi et déjà connu de tous : Blablacar. Eh oui ! Cette marketplace ultra-connue est à classer dans la catégorie des places de marché écoresponsables, puisqu’elle permet à ses usagers de limiter l’impact de leur consommation d’essence.
Et maintenant, pourquoi pas vous ?
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